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Société Québécoise pour la Défense des Animaux
847, rue Cherrier, bureau 102, Montréal, Québec H2L 1H6

RÈGLEMENTS DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE POUR LA DÉFENSE DES ANIMAUX 

 

 
La Société Québécoise pour la Défense des Animaux
Fondée en 1976 par Me Roger A. Beullac, c.r.t    Constituée en vertu de la Loi des Compagnies du Québec (société sans but lucratif).
Reconnue organisme de charité sous le no 0483693-54 (Revenu national et Revenu du Québec)
Vérificateurs: Martin & Cie, comptable agréé.
 

Affiliations

Société mondiale pour la Protection des Animaux, Angleterre
World Society for the Protection of Animals, USA Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals, Angleterre
Fédération des Sociétés canadiennes d'assistance aux Animaux, Canada
(Membre de divers organismes internationaux)
 

 

Avons-nous le droit d'ignorer leurs souffrances?

 

Si la faune disparaissait demain, nous en serions tragiquement affectés. Pourtant, de nos jours, les habitats sont dévastés au profit de l'être humain et des espèces sauvages sont menacées d'extinction, voire même éliminées, les unes après les autres.
Quant à nos fidèles compagnons, leur sort n'est guère plus enviable. Pour une minorité traitée décemment, combien sont rudoyés, privés de liberté ou bien abandonnés, errants, voués à la souffrance dès leur naissance.
Si nous ne sommes pas confrontés quotidiennement avec la cruauté, celle-ci n'en existe pas moins, cachée derrière les murs des fermes, des laboratoires, des abattoirs et des maisons. Chaque année, l'élevage industriel et la recherche scientifique sacrifient des millions d'animaux à la torture.
... Et pourtant, de plus en plus, des observateurs éminents nous révèlent que les animaux ne sont pas des objets, ou des machines, mais des êtres dont les perfections nous échappent trop souvent, et dont la sensibilité est comparable à la nôtre. Si nous voulons mériter le titre d'êtres humains civilisés, nous ne pouvons rester passifs. Nos lois sont insuffisantes et dépassées.
Il faut les remettre en question, les modifier et les faire respecter. Notre Société travaille à cette fin.
Une autre de ses priorités est d'inculquer à l'enfant, dès son jeune âge, la connaissance et le respect de l'animal. Demain, ce sera lui qui décidera du sort de ces créatures sans défense devant l'homme.

 

 

 

Introduction au livre "L'animal, son bien-être et la loi au Québec"
écrit par F. Back.


INTRODUCTION


Nous vivons une époque difficile mais extraordinaire. La puissance de l’atome a conditionné les rapports humains, l’éveil d’une conscience universelle change notre attitude par rapport à cette planète que nous tenions à asservir et à exploiter à outrance. Cette fragile paix dont nous bénéficions ici depuis un temps record a permis de se pencher sur des injustices que notre civilisation acceptait depuis trop longtemps comme un état de fait.

Il suffit de penser qu’il y a à peine un siècle, l’esclavage était admis par la plus grande partie de l’humanité, alors que nous trouvons cela maintenant d’une cruauté et d’une aberration inadmissibles. Les agressions internationales, la ségrégation, le racisme, le fanatisme religieux, la condition féminine, et bien d’autres sujets sont remis en question; des progrès significatifs sont en cours. De même nos rapports à la nature et à toutes ses constituantes sont analysés de plus en plus subtilement et devraient nous amener à une forme de conduite plus en harmonie avec l’avenir de notre environnement et celui des générations futures.

Parmi cette orchestration souhaitable pour le bonheur de l’humanité et l’espoir d’un monde plus charitable il y a cependant une tragique lacune : si la Société québécoise pour la défense des animaux a été constituée, c’est précisément dans le but de plaider pour un sort plus juste que celui qui est réservé actuellement à nos cohabitants terrestres.

À mesure que nous découvrons et analysons tous les aspects de la vie sur la planète, nous sommes confrontés avec l’évidence que les créatures qui l’habitent ne sont pas simplement des espèces à exploiter, ou à éliminer, mais qu’elles ont toutes un rôle régulateur et bénéfique dont nous sommes souvent les premiers bénéficiaires. Les animaux font partie d’écosystèmes établis depuis des millénaires, dont ils subissent et respectent les lois. Des chercheurs scientifiques de plus en plus nombreux ont analysé les comportements individuels et sociaux des espèces en liberté comme de celles qui sont contraintes par la domestication : des preuves évidentes s’accumulent pour contredire les théories cartésiennes ou « rationalistes », et démontrent que les animaux ne sont pas simplement des machines, incapables de souffrir physiquement ou psychologiquement, mis des êtres capables de pensées, de sentiments et de courage.

Cependant notre manière de les traiter est de la dictature pure et simple. Tout est permis, les tortures comme les méthodes concentrationnaires, du moment que ça rapporte! Ce ne sont que… est le mot de passe qui excuse tout!

Notre démographie galopante et envahissante, la mauvaise répartition des ressources mondiales, la spéculation associée à une rapacité insatiable prétendent justifier le sort de plus en plus menacé, étriqué et cruel de « nos frères inférieurs » : la destruction accélérée des habitats, la disparition massive des espèces, l’emprisonnement à vie dans des jardins zoologiques, l’incarcération des animaux domestiques dans des conditions souvent abjectes et les tortures prolongées, incontrôlées, de millions d’animaux dans les laboratoires sont des sujets qui touchent de plus en plus notre conscience.

Il faut agir. Il faut réagir!

Dès 1973, maître Roger Beullac et d’autres gens de bonne volonté, décident de créer un mouvement qui propose une législation mettant les animaux du Québec à l’abri de ces multiples abus. Ils regroupent des avocats et des personnes de divers milieux afin d’en établir les buts et les règlements. Cette « Société québécoise pour la défense des animaux » est constituée en février 1976 en vertu de la Loi sur les compagnies du Québec, et reconnue organisme de charité.

Elle a déjà pris des mesures concrètes en vue de :

- réclamer un statut particulier pour l’animal;
- obtenir une législation modifiée pour la protection de toute espèce;
- y inclure le contrôle de l’expérimentation animale;
- accélérer la recherche de méthodes de remplacement, et promouvoir celles qui ont fait leur preuve;
- faire connaître les lois canadiennes et québécoises actuellement en vigueur relatives au bien-être de l’animal;
- obtenir un contrôle gouvernemental sur la vente de TOUT ANIMAL quelle que soit l’espèce;
- enrayer la surpopulation insensée des animaux de compagnie en facilitant la castration;
- soumettre des recommandations aux municipalités du Québec;
- combattre la destruction de notre faune, en interdire la commercialisation et veiller à son bien-être;
- abolir les méthodes cruelles de piégeage;
- exposer l’aberration de l’élevage intensif;
- mettre un terme à l’utilisation abusive de l’animal dans le divertissement;
- faire connaître et respecter le monde animal par tous les moyens possibles.

Cette Société compte entièrement sur l’aide de gens de cœur qui se penchent sur la détresse animale et qui veulent lui apporter plus qu’une sympathie passive, des personnes qui sont prêtes à donner à son œuvre de leur temps, de leur argent, afin qu’elle survive.

Beaucoup de gens, de même que des représentants de la loi, sont confrontés à des situations concernant des animaux, mais ils ne connaissent pas leurs prérogatives. Afin de rendre les lois existantes facilement accessibles, la SQDA en a fait une compilation et une première édition, fort appréciée, parue en 1982 sous le titre : L’animal, son bien-être et la loi au Québec.

Ce nouveau recueil a été remis à jour. Il vous permet de voir et de connaître ce qui est… et tout ce qui reste à faire, pour qu’il y ait aussi un minimum de justice pour les animaux au Québec.

Elle est reconnaissante à la maison d’Édition Wilson et Lafleur Ltée de sa précieuse participation à cette réédition.


Frédéric Back
Co-fondateur de la Société.
 

 

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