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Beauchamp, André,1993, Introduction à l’éthique de l’environnement, Éditions Paulines, 222 p.

Burgat, Florence, L’animal dans les pratiques de consommation, Que sais-je ? PUF.

Duquette Marcel, Feu sur la chasse, Édition Michel Quintin, 217 p.

Létourneau, Lyne, L’expérimentation animale, l’homme, l’éthique et la loi, Les éditions Thémis, UdeM, Chapitre 1 : Les origines philosophiques du principe du traitement humanitaire des animaux.

Robbins, John, 1990, Se nourrir sans faire souffrir, Les éditions internationales Alain Stanké.

Singer, Peter, 1993, La libération animale, (traduction L. Rousselle, relue par D. Olivier), Grasset. Ouvrage fondateur, d’importance majeure.

Singer, Peter, 1997, Questions d’éthique pratique, Éditions Bayard Philosophie. Traduction Max Marcuzzi.

Là aussi, il s'agit d'un ouvrage majeur sur les problèmes éthiques de la société contemporaine. Outre la question des relations humains/animaux, il délivre un point de vue philosophique solide sur des questions comme l'égalité femmes/hommes, le respect des minorités ethniques, l'aide aux pays pauvres, l'avortement, l'euthanasie... Écrit de façon particulièrement claire, le livre a remporté un immense succès mondial et a entraîné de très nombreux commentaires... pas toujours objectifs. Chacun gagnera à lire cet ouvrage de façon attentive, et à se construire sa propre opinion à son sujet.

La version originale, Practical Ethics, deuxième édition, a été publiée par Cambridge, University Press en 1993.

The Case for Animal Rights, Thomas Regan, Ed University of California Press,
Berkeley, 1983. Seule une version abrégée est disponible en français, auprès de l'équipe des "Cahiers Antispécistes" (voir plus bas).

Georges Chapouthier, biologiste et philosophe, a soutenu en 1986 à Lyon une thèse d'état sur les relations entre humains hommes et animaux, et sur les droits de ces derniers. Il en a tiré un livre destiné au grand public (sorti en 1990). La position de Georges Chapouthier est très proche de celle incarnée par la LFDA. Au bon vouloir de l'homme, l'animal, Georges Chapouthier, Denoël.

Toujours de Georges Chapouthier, un ouvrage plus concis sur la question:
Les droits de l'animal, Georges Chapouthier, PUF, Collection "Que sais-je ?" numéro 2670.

Ouvrage de qualité de Florence Burgat, sorti début 1997, qui ne parle guère des droits des animaux mais traite intelligemment de la vision de l'animalité par les philosophes. Il s'agit là aussi de l'adaptation sous forme de livre d'une thèse de doctorat. Animal mon prochain, Florence Burgat, Éditions Odile Jacob

Toujours de Florence Burgat, toujours début 1997, sortie d'un intéressant "Que sais-je?" sur la protection animale (en France essentiellement). L'auteur y évoque notamment la question des droits des animaux, de la libération et de l'égalité animale. A l'instar de ce web, des adresses sont données pour ceux qui désirent s'impliquer dans la cause animale. On appréciera notamment le paragraphe "Les obstacles à la protection de l'animal", page 22. La protection de l'animal, Florence Burgat, PUF, collection "Que sais-je ?" , numéro 3147.

Sortie également en 1997 d'un recueil de textes écrits par des personnalités soutenant la Ligue Française des Droits de l'Animal; parmi les plus illustres, citons Théodore Monod, Etienne Wolff, Marguerite Yourcenar, Alfred Kastler... L'ouvrage manque un peu d'unité, de nouveauté (recueil de textes disparates, souvent déjà publiés ailleurs précédemment), et n'éclaire pas vraiment sur la particularité française de la notion de droit des animaux. Cela étant, on recommandera quand même largement sa lecture. L'ouvrage est clôturé par un exposé synthétique et clair de Jean-Claude Nouët sur le déclin de l'anthropocentrisme dans les sociétés occidentales. Les droits de l'animal aujourd'hui, textes réunis par Georges Chapouthier et Jean-Claude Nouët, collection Panoramiques Arléa-Corlet.

Publication en 1998 d'une large compilation de textes traitant de la vision de l'animalité par l'humanité sous tous ses aspects. L'objectif de Boris Cyrulnik a visiblement été de multiplier les approches, regroupant ainsi 80 documents (!) apportant des éclairages divers liés aux compétences spécifiques des auteurs: neurologie, psychanalyse, anthropologie, médecine vétérinaire. la liste est longue. On retrouve des documents d'auteurs classiques (Victor Hugo, Émile Zola, Guy de Maupassant, ...) mais aussi des contributions nouvelles écrites pour l'occasion (Françoise Armengaud, Jean-Yves Goffi, André Langaney, René Thom ...) Si les lions pouvaient parler, essais sur la condition animale, sous la direction de Boris Cyrulnik, Quarto Gallimard

Le philosophe Luc Ferry, de l'université de Caen, a publié un livre qui a fait couler beaucoup d'encre. Celui-ci fait une présentation critique des mouvements de libération animale, et de l'écologie profonde. Il est maintenant disponible en poche. Le nouvel ordre écologique, Luc Ferry, Le Livre de Poche

Anthologie de textes, du XVème siècle à nos jours, sur le discours philosophique consacré à l'animal. Une riche source de documents. Des animaux et des hommes, Luc Ferry et Claudine Germé, Le Livre de Poche

Alberto Bondolfi réalise un très intéressant recueil de textes consacré à l'animal en philosophie. Les documents présentés vont des grands penseurs historiques aux contributions les plus récentes. Le choix des auteurs est ultra-classique pour ce sujet (Aristote, Descartes, Kant, Bentham, Schopenhaueur, Singer, Regan, Frankena...) mais cette compilation est non redondante avec d'autres existant déjà en anglais, allemand,
italien et français (Ferry/Germé dans ce dernier cas). L'homme et l'animal, Dimensions éthiques de leur relation, Alberto Bondolfi, Éditions Universitaires de Fribourg, Suisse, 1995

En fait, le livre n'est pas seulement une compilation, puisque l'éditorial introductif de Bondolfi comporte quand même une quarantaine de pages. L'auteur y classifie les différents types de spécisme:

Le spécisme radical : les intérêts des humains sont les seuls pris en considération

Le spécisme extrême : on reconnaît des intérêts aux animaux, mais en cas de conflit avec les intérêts des humains, ces derniers priment systématiquement, même s'il y a de grandes différences d'importance

Le spécisme "sensible aux intérêts des animaux". Les intérêts des animaux sont reconnus. A niveau égal, ils passent après ceux des humains, mais ils peuvent passer avant en cas de disproportion importante (intérêts vitaux d'animaux contre intérêts non vitaux d'humains)

Est-il pertinent de classer ainsi les spécismes ? Je ne sais pas, mais en tous cas, Bondolfi a raison de pointer du doigt le problème des conflits d'intérêts, usuellement trop peu clarifié dans les positions antispécistes. L'auteur enchaîne d'ailleurs sur une classification des égalités animales :

L'égalitarisme de deux facteurs: en présence de deux intérêts conflictuels, on tranche en faveur de celui qui favorise l'organisme le plus doué psychologiquement, en considérant sa capacité à percevoir consciemment la douleur. Bien sûr, on ne tient pas compte de l'appartenance à l'espèce et un animal "supérieur" peut à titre exceptionnel passer avant un humain "inférieur" (fœtus, handicapé mental grave). Cet aspect alimente d'ailleurs régulièrement le moulin de détracteurs expéditifs de l'égalité animale

L'égalitarisme radical où le seul critère décisif est le degré de vitalité de l'intérêt

Bondolfi ne cache pas son aversion pour le spécisme (pour lui, seul le troisième type de spécisme est "défendable") ni son scepticisme pour le fonctionnement pratique de second type d'égalitarisme.

En deçà des théories antispécistes, d'autres penseurs proposent des modèles de relation entre l'homme et l'animal, plus proches de la société actuelle, mais qui représenteraient quand même un immense changement relativement à la souffrance animale. C'est le cas notamment du "Contrat animal" de Desmond Morris qui, à défaut d'égalité animale, vise plutôt l'équité animale. Morris ne remet pas en question l'utilisation d'animaux par l'homme, mais leur exploitation. Il pense qu'il est légitime d'avoir des animaux de ferme destinés à l'alimentation, du moment qu'ils sont placés dans un environnement physique et social conforme à leur bien-être. L'ouvrage est à connaître, d'autant qu'il apporte une vision originale, érudite, et agréable à lire sur les relations historiques entre les humains et les animaux. Des animaux et des hommes, Desmond Morris, Calman Lévy Du même auteur, "Le singe nu" (disponible maintenant au Livre de poche), avait remporté à sa sortie un très grand succès. Il avait eu le mérite de présenter l'humain avant tout comme une espèce animale.

Certains opposants à l'égalité animale affirment que la souffrance chez les non humains est forcément plus faible que celle des humains, faute de vie émotionnelle suffisamment riche. La souffrance morale serait notamment absente en dehors de l'homo sapiens: il n'existerait que le simple désagrément causé par la perception de la douleur. Cela justifierait l'inégalité de droits sans violer le principe d'égalité des droits devant l'égalité d'intérêts. Cet argument pourrait être recevable s'il était exact. L'ouvrage de Jeffrey Moussaieff Masson "Quand les éléphants pleurent ?", qui vient d'être traduit en français, montre que les humains ne sont pas les seuls à ressentir des sentiments élaborés comme la tristesse après un deuil, la rancune, la jalousie, l'intérêt pour des créations artistiques abstraites... Rien d'étonnant pour quiconque sait prendre le temps d'observer le comportement des animaux, mais il est heureux que ces observations soient enfin mises noir sur blanc dans un livre à destination du grand public; on se réjouira d'ailleurs qu'il remporte un réel succès mondial. Souhaitons aussi qu'il impulse des recherches scientifiques plus poussées que celles réalisées jusqu'à présent: bon nombre d'éléments ne relèvent que de l'aspect anecdotique, et non d'une analyse scientifique orthodoxe, protocolaire. On regrettera à certains moments que l'auteur, pourtant psychanalyste, ne développe davantage son point de vue sur certains aspects relevant de son domaine (par exemple, p. 34, il s'étonne que l'on doive se transformer en alexithymique pour appréhender le comportement animal; pourquoi ? Cela semble au contraire assez naturel...) Quand les éléphants pleurent, Jeffrey Moussaieff Masson et Susan McCarthy, (traduction Marie-France Girod), Albin Michel (1997).

Suite au très grand succès de livre, J-M Masson a réalisé un autre ouvrage de la même veine, mais traitant cette fois de la vie émotionnelle des animaux de compagnie(principalement le chien, l'auteur évoque plus brièvement et sommairement la psychologie du chat). Le livre est tout à fait intéressant, bien que relevant à nouveau de la compilation d'anecdotes, certes fort instructives et révélatrices. On regrettera qu'il n'y ait pas une progression, une analyse construite à mesure au cours du livre et aboutissant à une idée ou un message de conclusion; les chapitres peuvent quasiment être lu dans l'ordre que l'on veut, et l'auteur tourne un peu en rond dans son analyse de la vie émotionnelle des chiens. Un chien ne ment jamais en amour, Jeffrey Moussaieff Masson, Albin Michel (1999).

Inutile de rappeler à quel point Théodore Monod, par la référence de son travail scientifique et ethnologique, par son comportement personnel, par son exemplarité morale, était un commentateur incontournable de la société contemporaine. Ses ouvrages sont nombreux; nous nous contenterons de présenter ici une de ses plus modestes mais néanmoins enrichissante contribution, une collection d'entretien avec Sylvain Estival. Sorti en 1999, l'ouvrage au format de poche, agréable à lire, apporte un large panorama des opinions de Théodore Monod sur diverses grandes questions, parmi lesquelles celles des droits de l'animal et de la nature (chapitre III). Il affirme sa totale adhésion au combat mené par la LFDA, et reconnaît l'ampleur et la difficulté de sa tâche. Il se prononce également au sujet des mouvements anglo-saxons: "Ce mouvement de libération animale, que dirige un professeur de philosophie, Peter Singer, est très radical. Après tout, pourquoi pas ? C'est peut-être ainsi que l'on parviendra à éveiller un certain nombre d'esprits et de consciences parmi nos contemporains." Terre et ciel, Théodore Monod, Babel (1999).

La philosophe Elisabeth de Fontenay a réalisé un ouvrage de référence sur la perception de l'animalité au cours des âges en Europe continentale (les points de vue anglo-saxons ne sont quasiment pas abordés).

L'ouvrage explore la question de façon complète et approfondie, mais n'aborde jamais pour autant la question éthique du statut de l'animal. L'auteur s'en est expliqué sur France Culture: "Si on se pose la question ontologique, c'est à dire la question de l'être comme question d'exister, comme question du vivre, on ne peut pas ne pas se poser la question de: Pourquoi l'animal ? Quel est le destin de l'animal ? Quel statut nos sociétés accordent-elles à l'animal ? Pourquoi mangeons-nous des animaux sans en concevoir de la culpabilité ? Et toutes ces questions me semblent des questions ontologiques avant d'être des questions éthiques".

Le silence des bêtes, la philosophie à l'épreuve de l'animalité, Elisabeth de Fontenay,
Fayard 1999

Il manquait un ouvrage (en français) traitant du végétarisme dans la société contemporaine, sous son aspect moral, et sa relation avec le respect des animaux. C'est chose faite, et on ne saurait que vivement recommander la lecture des "Végétariens" d'André Méry, qui comble largement cette lacune. On appréciera notamment la discussion de la question "qu'est ce qu'un végétarien ?". La réponse est beaucoup moins simple que ce que l'on pourrait croire au premier abord. Les végétariens, raisons & sentiments, André Méry, Préface de Théodore Monod, La Plage éditeur (1999).

Les animaux, nos humbles frères, Jean Gaillard Le Sarment, Fayard, 1986

Le statut de l'animal auprès des grandes instances chrétiennes est passablement mauvais. L’Église Catholique ne proteste quasiment jamais contre les souffrances infligées aux animaux, même les plus cruelles et les plus inutiles. Elle méconnaît totalement la responsabilité morale liée aux choix de consommation, qui pèsent sur les milliards d'animaux "utilitaires" employés par l'humain pour le divertir, tester ses produits et le nourrir. Plus grave encore, le Nouveau Catéchisme va jusqu'à blâmer l'implication dans la protection animale. Et enfin, le pire est atteint avec certains membres du clergé qui vont jusqu'à encourager des pratiques abjectes comme la corrida ou la chasse à courre, sans que leur hiérarchie leur adresse le moindre reproche.

Pourtant, ces positions anti-cause animale sont loin d'être partagées par tous les chrétiens. Ce livre de Jean Gaillard, solidement étayé et documenté, en apporte une preuve solide. Cet ouvrage comporte d'intéressants volets historiques sur les parcours et positions de croyants plus ou moins connus, comme Jean-François d'Assise, St Martin de Porrès, Albert Schweitzer, Alexis Godin ou les abbés Augustin Moorthamer et Ronald Cosic. Mais le plus intéressant se trouve dans les positions théologiques originales de l'auteur. Celui-ci défend ainsi l'idée d'existence d'une âme chez les animaux. Cet aspect n'a pour lui rien d'extraordinaire: il relève de la vraie tradition chrétienne, était inspiré par St Thomas d'Aquin et en vigueur dans l’Église Catholique jusqu'au XVIème siècle. La notion d'âme, assez imprécise, permet d'ailleurs d'être prise à divers niveaux, notamment d'un point de vue matériel et mortel. Mais Jean Gaillard va plus loin, prenant partie en faveur de l'hypothèse de survie de l'âme des animaux après leur mort. Il reconnaît l'originalité de cette position, tout en précisant bien qu'elle n'est nullement contredite par les textes saints. C'est pour lui la véritable réponse à l'injustice dont sont victimes les animaux: victimes de très graves souffrances, et privés de paradis réparateur. Un livre à connaître, et surtout à faire connaître à tous les représentants du clergé catholique. Notons que Jean Gaillard et son association "Notre Dame de Toute Pitié" soutiennent activement les actions concrètes en faveur des animaux.

L'homme et l'animal, de Lascaux à la vache folle Claude Combes et Christophe Guitton
Pour la Science, 1999

Les auteurs brossent un panorama synthétique de l'histoire des relations humains/animaux, avec tous ses aspects pratiques, utilitaires (notamment militaires), religieux, philosophiques, scientifiques, médicaux, affectifs et éthiques. Le dernier chapitre est consacré à la protection et aux droits de l'animal. Les auteurs, se voulant sans doute objectifs, ont en réalité optés pour une bienveillante neutralité, un point de vue mi-chèvre mi-chou qui ne risquera guère de heurter un quelconque camp. Cette pusillanimité, ce désir prononcé de ne surtout pas faire de vagues ne sert pas toujours la qualité de l'ouvrage, comme en témoigne notamment le paragraphe sur la corrida (p146). Au bilan, un ouvrage instructif, de bonne valeur documentaire, dans la lignée de la vulgarisation claire et efficace du magazine Pour la Science; mais qui n'apporte aucune idée originale ou nouvelle dans le domaine des questions éthiques.

L'homme et l'animal, un débat de société Ouvrage collectif, coordonné par Arouna P. Oudreaogo et Pierre Le Neindre Inra Éditions, 1999

Une table ronde sur le thème "Comportement humain et bien-être animal" a été tenue à Paris les 6 et 7 décembre 1995. Cet ouvrage correspond aux "proceedings" de la conférence, c-à-d., les versions papier des interventions des différents participants. On retrouve les pensées de philosophes déjà bien connus pour leurs études sur les droits de l'animal: Jean-Yves Goffi, Florence Burgat, Georges Chapouthier. Un point est fait sur l'état des réglementations vis-à-vis des animaux. D'autres contributions portent sur des aspects économiques et éthologiques (conditions d'élevage et d'abattage). Un ouvrage universitaire diversifié, où l'on pourra recueillir d'appréciables informations
et analyses.




Dossier de qualité dans la revue Sciences Humaines numéro 108, août-septembre
2000, intitulé "Homme/Animal, des frontières incertaines". Le dossier est une compilation assez éclectique d'articles, sans grandes relations mutuelles, mais d'une maturité et d'une modernité appréciables.

Les Cahiers Antispécistes, revue. Une vingtaine de numéros sont parus, les premiers portant le titre "Cahiers Antispécistes Lyonnais". Cette revue propose des articles de réflexion traitant des droits des animaux, et informe de la vie des mouvements antispécistes en France. L'esprit général est un antispécisme radical relié aux mouvements de la gauche alternative. Les Cahiers proposent également des livres et brochures dont certains sont des versions abrégées et traduites d'ouvrages de Regan ou Singer, introuvables autrement en français. L'un d'eux (publié en 1991) est notamment disponible sur le site du X+1ième webmestre: le mouvement de libération animale, sa philosophie, ses réalisations, son avenir. Les cahiers antispécistes ont également leur site web, où l'on peut consulter la plupart des textes parus.

On trouve de plus en plus de pages web en français traitant de l'antispécisme; citons notamment les contributions de Béatrice Bouillaut, Laurent Dervaux, Patrick Moreau et Stéphan Vonfelt (émouvant témoignage et saisissante photo; informations d'actualité dans la lettre Veginfo). Également, un article dont le titre fait office de commentaire: "manger de la viande, ce n'est pas gentil", paru dans le fanzine tranzophobia. Le cercle social, webzine de réflexion et d'analyse politique, s'intéresse de près à la question des droits de l'animal. Diane Johnson clame sa rage au cœur devant les cruautés infligées aux animaux, propose un forum de discussion sur la libération animale et une liste de publipostage.

Enfin, la liste de diffusion ethiquanimal permet, comme son nom l'indique, d'échanger et de discuter sur le thème de l'éthique animale.


Organisations


Ligue Française des Droits de l'Animal

La LFDA se base sur la Déclaration Universelle des Droits de l'Animal proclamée à l'Unesco en 1978, et révisée depuis. Elle reçoit le soutien de grandes personnalités du monde intellectuel. Elle mène des actions concrètes notamment pour l'évolution des législations. La LFDA incarne une variante française de la philosophie des droits des animaux, qui est distincte de celle des anglo-saxons mais s'y apparente tout de même fortement. Cette variante française s'inspire davantage de l'écologie, est plutôt plus modérée, académique et pragmatique que la mouvance de libération animale et surtout, maintient une différence entre "droits de l'homme" et "droits de l'animal" : l'humanité n'est pas vue comme une composante de l'animalité. Cela lui permet notamment de réchapper aux accusations "d'anti-humanisme" des mouvements anglo-saxons. Des détails supplémentaires sont donnés dans la section historique de la défense des animaux en France.
LFDA
39 rue Claude Bernard
75005 Paris
France
Tel: (33) 01 47 07 89 99
Fax: (33) 01 47 07 99 98
Minitel: 36 15 ANIMADROIT
Web : league-animal-rights.org


Groupe d'Action dans l'Intérêt des Animaux

Organisation belge. Fondée en 1992, GAIA est aujourd'hui un modèle d'association dynamique et efficace œuvrant pour la libération animale. Elle a été une des toutes premières associations francophones présentes sur le Net.

GAIA
90, rue des Palais
1030 Bruxelles
Belgique
Tel: (32 2) 245 29 50
Fax: (32 2) 215 09 43
Web: www.gaia.be/indexfr.html


Groupement de Réflexion et d'Action Animal Libération

Association française

Le GRAAL a été fondé en 1997. Ses objectifs sont concrets (actes militants contre les cruautés envers animaux, encouragement au végétarisme) et théoriques (réflexion sur les droits de l'animal, soutien aux idées antispécistes). Il s'inscrit comme un partenaire étroit des organisations existantes oeuvrant pour la cause animale. Il organise des tables rondes où l'on a pu notamment retrouver le professeur Théodore Monod ou le docteur Rousselet-Blanc. Une commission du Graal est spécialisée dans la lutte anti-corrida (voir la section récréat de ce web).

GRAAL
5 rue Chanzy
94220 Charenton
France
Tel/Fax: (33) 01 43 75 65 10


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